CHU Sainte-Justine

Unis pour préserver leur droit à la formation

Les 500 professionnels (les) de la santé du Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine (CHU Sainte-Justine) ont réclamé d’une même voix le retour de leur droit à la formation.

En novembre dernier, les travailleurs et travailleuses ont appris que la direction avait décidé d’interrompre les activités de formation pour l’année budgétaire en cours.

Difficile à croire qu’un tel établissement de santé, dont une partie de la mission fondamentale est la recherche et l’enseignement de calibre universitaire, viendrait saper ainsi un des éléments de base qui assure son rayonnement au Québec et ailleurs dans le monde.

Cette mesure privera donc de nombreux professionnels (les) de formations pourtant essentielles, et ce, pendant six mois. « Pour être en mesure de faire honneur à la mission de Sainte-Justine, nos professionnels et techniciens ont besoin de pouvoir suivre des formations pour maintenir et développer leurs compétences », a fait valoir Dominique Pallanca, secrétaire générale du Syndicat des techniciens (nes) et professionnels (les) de la santé et des services sociaux du Québec (STEPSSSQ/FP-CSN) et présidente de la section locale du syndicat, qui compte un millier de membres.

Pour l’instant, les formations nécessaires aux 500 techniciens de l’établissement, également membres du syndicat, n’ont pas encore été menacées. Le STEPSSSQ reste tout de même en alerte sur ce front.

Afin d’informer l’ensemble de ses membres et de rétablir leur droit à la formation dans l’intérêt d’un haut niveau de compétence et d’expertise au Québec au service des enfants, la section du STEPSSSQ du CHU Sainte-Justine a entrepris une tournée des départements afin de faire signer une pétition qui, saison oblige, a pris la forme d’une carte de souhaits du nouvel an destinée aux membres du conseil d’administration de l’institution.

Cette carte de souhaits géante, signée par des centaines de membres du syndicat, a été déposée au conseil d’administration lors de sa séance du mercredi 28 janvier.

Le syndicat a ainsi mis en garde la direction du centre hospitalier sur les conséquences à long terme d’une telle politique, en même temps qu’il a clairement signifié qu’une telle mesure est inacceptable et qu’elle doit être levée immédiatement.

Le syndicat rencontrera la direction dans les prochains jours et s’il n’obtient pas satisfaction, une deuxième phase de son plan d’action se déploiera à la fois dans l’établissement et sur la place publique.

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