La Fédération du commerce (FC-CSN), qui compte dans ses rangs les syndicats de cinq restaurants St-Hubert à Québec et Laval, prend acte de la transaction intervenue avec la compagnie ontarienne Cara et espère que les droits des salarié-es seront respectés tout au long du processus.
La FC-CSN s’attend à ce que les nouveaux propriétaires acceptent que les salarié-es de plusieurs établissements aient fait le choix de se syndiquer et que de nouveaux rapports de travail se soient ainsi développés. Pour Michel Valiquette, trésorier de la FC-CSN, « dans les établissements syndiqués, nous avons développé des relations avec les différents employeurs et nous demandons à ce que Cara maintienne le climat de travail actuel. »
Cara doit prendre conscience que les relations de travail peuvent être différentes à plusieurs égards au Québec. En ce sens, la FC-CSN se réjouit du maintien du siège social au Québec. « Il faut que les décideurs de la compagnie comprennent les réalités particulières des relations de travail au Québec. La proximité est donc un élément plutôt rassurant », affirme Michel Valiquette.
Finalement, la FC-CSN déplore qu’une fois de plus, le Québec soit dépossédé d’une grande entreprise qui occupe une place importante pour son économie.