Une entente de principe entre le Hilton Laval et le syndicat CSN laisse entrevoir une série de règlements dans le secteur hôtelier, alors qu’une vingtaine d’autres syndicats CSN sont toujours en négociation. Celle-ci survient au lendemain de deux autres ententes de principe au Fairfield by Marriott et au Manoir du Lac Delage.
Il s’agit des mêmes bases que les règlements survenus précédemment aux Suites Faubourg St-Laurent et aux Comfort Inn Dorval et Pointe-Claire : une convention collective de quatre ans (échéance 30 juin 2024) qui comprend des augmentations salariales de 8 % (1,5 %, 2 %, 2 % et 2,5 %), ainsi qu’une bonification du régime d’assurance collective et le maintien du lien d’emploi jusqu’à l’échéance de la convention collective. Aucun recul n’est prévu au niveau normatif et monétaire.
D’autre part, l’entente survenue hier avec le Manoir du Lac Delage prévoit un rattrapage salarial additionnel de 0,6 %, 0,5 %, 1 % et 1 %.
Un effet « boule de neige » attendu aux autres tables
La Fédération du commerce (FC–CSN) appelle les grands hôteliers à s’inspirer des ententes déjà obtenues ailleurs pour mettre fin au litige avec les autres syndicats de la négociation coordonnée du secteur de l’hôtellerie. « Ces ententes envoient le signal que l’heure d’un règlement est venue dans les autres hôtels du Québec, soutient le trésorier et responsable du secteur Tourisme à la FC–CSN, Michel Valiquette. Nous constatons encore un manque de volonté à certaines tables, car nos vis-à-vis tentent toujours de forcer des reculs. Leurs employé-es ne méritent pas moins que ce qui a déjà été accordé ailleurs et nous avons toujours été clairs sur le fait que nos syndicats n’accepteraient pas de diminuer leurs conditions de travail. »
Le représentant de la FC–CSN rappelle qu’au moment de l’annonce de cette nouvelle entente, les syndiqué-es du DoubleTree (anciennement Hyatt Regency) et du Marriott Château Champlain sont en débrayage afin de faire débloquer les négociations.