Les centrales syndicales du Québec – la Centrale des syndicats démocratiques (CSD), la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) –, en collaboration avec l’Union des travailleurs et travailleuses accidenté(e)s de Montréal (UTTAM) et leurs alliés, ont émis la déclaration commune suivante à l’occasion du lancement du Sommet SST 2025 au Centre des congrès de Québec.
« Le Sommet SST 2025 est un événement historique, qui rassemble durant deux jours plus de 1500 participants et participantes, issus des milieux syndicaux et communautaires, pour dresser un bilan approfondi des récents changements législatifs en santé et sécurité du travail (SST) et établir les stratégies nécessaires pour relever les défis actuels auxquels les travailleurs et les travailleuses sont confrontés au quotidien. Il offre également l’occasion d’évaluer les impacts concrets de la Loi modernisant le régime de santé et de sécurité du travail (loi 27), qui a modifié en profondeur la Loi sur la santé et la sécurité du travail (LSST) ainsi que la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles (LATMP).
« La programmation comprend une conférence d’ouverture portant sur les nouveaux régimes de la LSST ainsi qu’une rétrospective des avancées et des reculs vécus ces dernières années. Plusieurs ateliers et panels permettront d’approfondir des enjeux essentiels, tels que les défis particuliers liés au retour au travail, la judiciarisation croissante des dossiers de SST, la prévention dans les milieux de travail, incluant les milieux à prédominance féminine longtemps exclus de l’application effective de la LSST de 1979. Un grand panel clôturera l’événement en abordant les stratégies d’action collective et de mobilisation nécessaires pour faire progresser ces dossiers.
« La santé et la sécurité au travail doivent être au cœur du dialogue social au Québec. Nous attendons avec impatience le règlement sur les mécanismes de prévention et de participation en établissement (RMPPE), qui est actuellement retenu par le gouvernement du Québec. Pourtant, les discussions entre les syndicats et les associations patronales dans le cadre des travaux à la CNESST avaient permis d’arriver à un règlement satisfaisant pour les deux parties, qui permettrait enfin à l’ensemble des milieux de travail d’agir concrètement sur les conditions de travail néfastes pour les travailleurs et travailleuses. »