Négociation chez les pompiers forestiers

Une profession essentielle qui nécessite de bonnes conditions de travail

Dans le cadre des négociations de leur convention collective, le Syndicat des pompiers forestiers de l’Abitibi-Témiscamingue et de la Baie-James (FIM–CSN) se réunit aujourd’hui afin de faire une démonstration de sa solidarité et de son soutien à son comité de négociation. Afin de faire un appel au maintien des discussions et à un règlement rapide, les membres du syndicat se sont réunis pour le temps d’un repas qui leur a permis de fraterniser tout en soulignant leur mobilisation interne.

La négociation avance

« Nous avons eu trois jours de négociation la semaine dernière et deux jours sont prévus dans les prochaines semaines pour tenter d’en arriver à une entente de principe », de déclarer Sylvain Royer, président du syndicat. Naturellement, nous ne pouvons dévoiler le contenu de nos discussions, étant donné que nous rencontrons les membres ce soir en assemblée générale et qu’ils ne sont pas encore informés des avancées réalisées dans la dernière semaine », précise-t-il par la suite. Bien que les dernières rencontres de négociation se soient bien passées, cette fois-ci, nous n’accepterons pas que le renouvellement de notre contrat de travail traîne en longueur. En ce sens, nous avons déjà le mandat de déclencher la grève au moment jugé opportun et nous sommes à analyser la conception des services essentiels pour être prêts à toute éventualité.

Le conseil central offre son soutien

Donald Rheault, président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue-Nord-du-Québec, a tenu à être présent pour affirmer le soutien des syndicats de la région. « Les pompiers forestiers ne sont pas considérés comme un service essentiel pour rien. Leur rôle de prévention et de protection au Québec en cas de catastrophe naturelle a été bien démontré au début de l’été quand la problématique des feux de forêt ici et sur la Côte-Nord a fait surface. Il est avantageux pour toute la population que ces travailleurs aient de bonnes conditions de travail afin qu’ils soient motivés et concentrés sur leur tâche. En outre, de bonnes conditions de travail et d’exercice favorisent la rétention de cette main-d’œuvre qualifiée et par le fait même peaufinent leur expertise».

Les négociations reprendront donc dans les prochaines semaines et le syndicat espère fortement en arriver à une entente qui sera à la satisfaction de leurs membres.

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