Une mobilisation syndicale à l’Hôtel de ville de Port-Cartier et à la MRC Haute Côte-Nord

Les employé-es municipaux lancent une campagne d’action un peu partout au Québec afin de marquer la reprise des travaux à l’Assemblée nationale. À Port-Cartier et à Les Escoumins, ils poseront des panneaux aux couleurs de la campagne « Défendons le droit fondamental de négocier » autour de leurs lieux de travail lors d’un piquetage symbolique au courant de la journée.

Pour les présidents du Syndicat national des employés de la Ville de Port-Cartier (FEESP–CSN) et du Syndicat de la MRC de la Haute Côte-Nord (FEESP–CSN), messieurs Nelson Coulombe et François Fortin, « nous agissons afin d’exprimer notre colère et notre refus d’être relégués au statut de travailleuses et travailleurs de second rang au Québec. » C’est en effet ce qui résulterait du projet de loi 110 déposé par le ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, Martin Coiteux, si ce projet est adopté tel quel.

Le Conseil central Côte-Nord soutiendra les syndicats de la région. « Nous allons nous battre jusqu’à la fin, déclare Guillaume Tremblay, toute la population sera interpellée, ainsi que nos élu-es municipaux et nos député-es de l’Assemblée nationale. Nous voulons livrer le message que c’est inacceptable dans une démocratie de s’attaquer à nos droits de cette façon brutale et discriminatoire », de conclure le président du conseil central.

L’action coordonnée d’aujourd’hui marque le début d’une importante mobilisation cet automne afin de contrer l’adoption du projet de loi. Ces activités s’intensifieront au cours des semaines à venir.

« Le PL 110 est une attaque sans précédent contre une partie de la main-d’oeuvre québécoise, commente le président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), Denis Marcoux. S’il est adopté à l’Assemblée nationale cet automne, des milliers de travailleuses et travailleurs verront leur droit fondamental de négocier bafoué, voire éliminé par le nouveau pouvoir du ministre de décréter leurs conditions de travail. Il s’agit de discrimination
législative pour fins politiques des libéraux, et c’est odieux ! »

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