Les travailleuses et les travailleurs de la compagnie Sucre Lantic sont retournés au travail après avoir adopté le dimanche 5 juin une entente de principe, ce qui leur a permis de conserver leur régime de retraite à prestations déterminées et d’obtenir une augmentation de salaire de 11,3 % étalée sur cinq ans.
« Il était hors de question d’accepter à quelque niveau que ce soit des disparités de traitement entre les nouveaux salarié-es et les plus anciens », a commenté le président du STT de Sucre Lantic (FC–CSN), Marc L’Heureux.
Rappelons que Sucre Lantic voulait créer deux classes de salarié-es en obligeant les nouvelles personnes embauchées à devoir attendre huit ans avant d’atteindre le dernier échelon salarial. L’employeur voulait également imposer le régime de retraite à cotisation déterminée aux nouveaux employé-es, et faciliter l’usage de la sous-traitance.
« Les salarié-es ont tenu leur bout et ont refusé tous les reculs que voulait imposer l’employeur », a conclu David Bergeron-Cyr, vice-président à la Fédération du commerce (FC–CSN).