Les règlements s’enchaînent dans l’hôtellerie, alors qu’une cinquième entente a été adoptée à l’Hôtel Faubourg de Montréal. Ces ententes, qui sont acceptées en moyenne à 93%, comprennent de nombreux gains pour améliorer les salaires et les conditions de travail.
Depuis le 23 septembre dernier, les salarié-es du Hilton Laval, du Delta Sherbrooke, du DoubleTree à Montréal, du Hyatt Place Montréal – Downtown et de l’Hôtel Faubourg à Montréal ont toutes et tous adopté des ententes de principe sur les demandes communes et locales. Alors que plusieurs événements d’affaires se tiennent dans les hôtels, les actions se poursuivent pour faire tomber des règlements aux autres tables de négociation.
« Avec cette cinquième entente, la négociation coordonnée de l’hôtellerie entre à présent dans une nouvelle phase. Il reste maintenant un peu plus de 20 hôtels à régler. Les hôteliers doivent arriver avec des mandats pour conclure les négociations. La mobilisation va continuer tant que nous n’aurons pas des ententes à toutes les tables. Les travailleuses et les travailleurs continueront de mettre toute l’énergie nécessaire pour que les négociations progressent au plus vite », explique Michel Valiquette, responsable du secteur de l’hôtellerie et trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN).
Des gains importants pour améliorer les salaires et les conditions de travail
Les cinq ententes de principe adoptées répondent aux demandes communes portées dans cette négociation, et les gains sont nombreux. Parmi ceux-ci, notons :
- des augmentations salariales de 21 % sur quatre ans, dont 10 % à l’an 1 ;
- une augmentation de 5 % de la contribution de l’employeur à l’assurance collective ;
- l’obtention d’une formation à l’emploi pour les nouveaux salarié-es et d’une prime qui passera de 3 $ à 4,50 $ l’heure au cours de la convention pour les salarié-es formateurs ;
- trois semaines de vacances après 2 ans et 7 semaines de vacances après 30 ans ;
- l’ajout d’une clause pour restreindre l’utilisation des agences de placement de personnel ;
- la possibilité, pour le syndicat, d’exiger une expertise sur la charge de travail en présence de changements significatifs ;
- l’intégration à la convention collective de mesures pour protéger le pourboire.
À propos du secteur de l’hôtellerie de la CSN
La 11e ronde de négociation coordonnée regroupe plus de 3500 travailleuses et travailleurs issus de 30 syndicats de l’hôtellerie des régions de la Capitale-Nationale, de l’Estrie, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et du Grand Montréal. Ces syndicats portent une plateforme de demandes communes qu’ils ont le mandat de négocier avec leur employeur respectif.
Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans 8 fédérations ainsi que dans 13 conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise.