Le Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN) accueille avec enthousiasme le rapport du Comité permanent de la sécurité publique et nationale. Intitulé Santé mentale et sécurités des collectivités : appuyer nos agents de sécurité publique à l’aide d’une stratégie nationale sur les blessures de stress opérationnel, ce rapport, publié la semaine dernière, contient seize recommandations, dont plusieurs touchent directement la reconnaissance des enjeux de santé mentale pour les agentes et agents correctionnels.
En mai dernier, Jason Godin et Gord Robertson, respectivement président national et deuxième vice-président national d’UCCO-SACC-CSN, ont participé aux audiences tenues par le Comité permanent de la sécurité publique et nationale. Leur témoignage, fort apprécié par les membres du comité, a d’ailleurs été repris, en partie, dans le rapport final.
« À l’intérieur des murs des établissements carcéraux, nous sommes les premiers répondants. Puisque nous sommes toujours à l’abri des regards, c’est souvent difficile de faire reconnaître les conséquences traumatisantes d’événements qui se produisent dans le cadre de notre travail. Voilà pourquoi nous avons tenu à nous faire entendre sur cet enjeu très important pour les agentes et agents correctionnels », déclare Jason Godin, président du Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN).
Avec des recommandations qui proposent l’application de mesures concrètes, comme par exemple l’introduction de dispositions législatives contenant une présomption de blessures de stress opérationnel en faveur des agents de la sécurité publique, le rapport présenté par le Comité permanent de la sécurité publique et nationale est un pas dans la bonne direction. « Maintenant, les recommandations doivent se transformer en action. Nous suivrons ce dossier avec attention au cours des prochains mois », conclut M. Godin.