Décès de Jean Doré

Un militant et un démocrate disparaît

Avec le décès de Jean Doré, c’est un militant et un démocrate qui disparaît. Jean Doré a étudié le droit à l’Université de Montréal avant de devenir directeur général de la Fédération des associations d’économie familiale de 1972 à 1975. Il a été conseiller syndical au Service juridique de la CSN de 1978 à 1983, avant de devenir l’un des fondateurs du Rassemblement des citoyens et des citoyennes de Montréal (RCM). Homme d’action, une fois élu maire de Montréal, il se donne comme priorité de se rapprocher de la population, de démocratiser les institutions politiques et décentraliser la ville. « Il a redonné sa place aux citoyennes et aux citoyens », de soutenir Jacques Létourneau, président de la CSN.

« L’implication de Jean Doré dans la vie politique est inspirante pour toutes celles et tous ceux qui souhaitent prendre part activement à la vie démocratique et faire progresser des débats. Tous le reconnaissent non seulement comme un homme de coeur, mais aussi comme un homme impliqué dans la communauté. Comme il l’a démontré en présidant la Fondation des Auberges du cœur dans les dernières années de sa vie », de conclure Jacques Létourneau.

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