Secteur transport scolaire

Un autre gain vers la reconnaissance des conductrices et des conducteurs d’autobus scolaire

Aujourd’hui, les membres du Secteur transport scolaire (STS) se réjouissent de la récente annonce faite par la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS), madame Marie Malavoy, qui concrétise la mise en place d’un comité qu’ils ont longuement revendiqué depuis plus de dix mois. Ce comité de travail aura pour mandat de réaliser un exercice complet d’évaluation de l’emploi de conductrice et de conducteur d’autobus scolaire sur la base d’emplois comparables. Rappelons que les travaux du Comité mixte sur le transport scolaire sont terminés depuis le 12 janvier dernier et que le rapport a été déposé à la ministre libérale de l’époque, Line Beauchamp, dans les jours qui ont suivi. Unanimement, les membres ont convenu entre autres de mettre en place un comité de travail portant sur l’évaluation de l’emploi. Ce comité sera notamment composé des associations patronales de transport scolaire, du gouvernement et de la Confédération des syndicats nationaux (CSN). « Nous sommes très heureux de cette annonce. Depuis la publication du rapport en janvier dernier, nous avons multiplié les manifestations et les rencontres avec des ministres pour faire avancer notre dossier. Les travailleuses et les travailleurs membres du STS veulent une rémunération juste et décente, et ce, depuis très longtemps. Nous sommes d’avis que cet exercice concret et positif nous permettra d’obtenir enfin des arguments tangibles et solides appuyant notre revendication. Ce n’est donc qu’une question de temps avant que nous obtenions satisfaction à nos demandes », de déclarer Jacques Forgues, président du STS. « Pour nos membres, la mise en place de ce comité d’évaluation de l’emploi constitue une étape essentielle pour arriver à l’obtention de meilleures conditions de travail sur le terrain. Ils savent toutefois que leur lutte n’est pas finie et que d’autres défis les attendent. Dernièrement, le STS s’est doté d’un plan d’action pour lutter contre des clauses indésirables qui interviennent directement entre le syndicat et l’employeur. Une de celles-ci oblige le transporteur à détenir une convention collective en vigueur tout au long d’un contrat, forçant ainsi la réouverture du contrat de travail avant échéance. Une autre permet à la commission scolaire de briser tout contrat après seulement sept jours de conflit de travail, qu’il s’agisse d’une grève ou d’un lock-out. Ces clauses font intervenir une tierce partie dans le processus normal de négociation et nous allons les combattre jusqu’à ce qu’elles soient retirées des contrats », de souligner Yvon Godin, vice-président de la FEESP. Le STS regroupe environ 3000 salarié-es membres de la Fédération des employées et employés de services publics – CSN, qui compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 travailleuses et travailleurs dans le domaine des services publics et parapublics.

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