Les RSG membres de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) entrent dans le dernier droit de la négociation de leur première entente collective avec le ministère de la Famille et des Aînés (MFA). Elles ont négocié jusqu’à présent une entente partielle sur les clauses non pécuniaires et sur une partie de celles qui le sont avec le MFA. Cependant, les RSG ont entrepris une tournée de leurs syndicats partout au Québec pour se doter de mandats de moyens de pression pouvant aller jusqu’à des arrêts de travail à déclencher au moment jugé opportun. En ce moment, les RSG des bureaux coordonnateurs Les Amis gators et MaFamigarde de la région de Saint-Hyacinthe ont respectivement voté en faveur à 100 % et 84 % des membres présentes. Ces votes faisaient suite au vote à l’unanimité des RSG du bureau coordonnateur L’enfant joue d’Amqui. Les membres du comité de négociation rencontreront le ministère de nouveau le mercredi 10 novembre. « Nous espérons vraiment avoir quelque chose de concret à présenter à nos membres, indique Sylvane Dumais, membre du comité national de négociation. Notre objectif, c’est d’arriver à une entente signée avant les fêtes et nos membres nous appuient en ce sens là. La balle est dans le camp du ministère », déclare-t-elle. Les RSG se réuniront en Conseil sectoriel à Québec le 12 novembre pour faire le point sur l’état de leur négociation. C’est à ce moment qu’elles décideront de la marche à suivre en ce qui concerne la mise en action de leurs moyens de pression. La FSSS–CSN représente plus de 10 000 membres dans le secteur des services à la petite enfance, dont près de 2000 RSG en Outaouais, en Estrie, dans le Bas-Saint-Laurent, au Saguenay, au Lac-Saint-Jean, dans les Laurentides, dans Lanaudière, en Montérégie, en Gaspésie, aux Îles-de-la-Madeleine, dans Québec–Chaudière-Appalaches ainsi qu’en Abitibi.