C’est avec un certain soulagement et beaucoup d’optimisme pour l’avenir que le Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN) accueille l’élection d’un gouvernement majoritaire du Parti libéral du Canada (PLC) de Justin Trudeau.
Sans prendre position en faveur d’un parti en particulier, UCCO-SACC-CSN a toujours maintenu publiquement, avant le déclenchement des élections, qu’il souhaitait le départ du Parti conservateur de Stephen Harper en raison de ses politiques qui nuisent au travail des agentes et agents correctionnels.
« Par le passé, le Parti conservateur a ciblé les travailleurs de l’état en limitant leur pouvoir de négociation, il a amputé nos régimes de retraite, il a coupé dans nos congés de maladie en plus de refuser de consulter ses agents de première ligne avant de prendre des décisions touchant le milieu carcéral. UCCO-SACC-CSN poursuivra son combat contre les injustices perpétrées par le gouvernement précédent. Le syndicat tendra toutefois un rameau d’olivier au nouveau gouvernement et il l’invitera à être à l’écoute de ses préoccupations », a lancé Kevin Grabowsky, le président national de UCCO-SACC-CSN.
Avant le déclenchement des élections, nous avions rencontré le chef du PLC, Justin Trudeau afin de connaître ses intentions sur divers sujets touchant de près les agents correctionnels. M. Trudeau avait reconnu que les cas d’état de syndrome post-traumatique (ESPT) étaient élevés chez les agents correctionnels et il s’était engagé à créer un plan d’action sur l’ESPT. M. Trudeau a aussi promis d’annuler la Loi C-4 qui modifie la notion de danger dans le milieu de travail, rendant ainsi nos tâches plus risquées. Au sujet du projet de loi C-59 des conservateurs qui imposait les conditions de travail aux employé-es fédéraux, le chef du PLC a mentionné qu’il privilégiait la négociation.
Nous sommes optimistes et confiants de voir les libéraux s’asseoir avec nous afin de discuter de nos préoccupations qui leur ont été révélées en juin dernier, quelques semaines avant le déclenchement des élections. Il est essentiel que le PLC respecte ses engagements afin de rétablir un lien de confiance avec ses travailleurs de première ligne que sont les 7400 agentes et agents correctionnels du Canada.