44e congrès de la FSSS–CSN

Trois des quatre partis politiques prennent des engagements devant les 800 congressistes de la FSSS–CSN

Dans le cadre du 44e congrès de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), les 800 congressistes ont eu l’occasion d’entendre trois représentant-es des partis politiques. À quelques mois des élections, Diane Lamarre du Parti Québécois (PQ), Manon Massé de Québec solidaire (QS) et François Paradis de la Coalition Avenir Québec (CAQ) ont pris des engagements sur l’avenir du réseau de la santé et des services sociaux et du réseau des services de garde éducatifs. Le ministre Barrette, qui devait aussi participer, a pris la décision d’annuler sa présence.

Cette invitation visait à permettre à celles et ceux qui donnent les services à la population jour après jour de s’adresser aux partis politiques. Cela a aussi permis de demander des engagements de leur part. Des consensus se dégagent : les trois partis conviennent qu’il faut agir pour décentraliser le réseau de la santé et des services sociaux suite à la réforme Barrette et revoir le mode de rémunération des médecins. Ils sont aussi d’accord pour miser sur une amélioration des soins de première ligne. Les trois partis ouvrent aussi la porte à mettre en place un comité ministériel avec la FSSS-CSN et des comités paritaires dans les établissements pour mettre en place des solutions durables à la crise surcharge de travail et d’épuisement professionnel vécue par le personnel.

Le PQ et QS s’engagent à soutenir le réseau des services de garde éducatifs, la CAQ choisit malheureusement de continuer la gouverne libérale en favorisant les garderies commerciales. Concernant la santé et les services sociaux, la FSSS-CSN s’inquiète de la place que la CAQ donne au privé dans sa plateforme électorale. Comme l’ont démontré de nombreuses études, afin de dégager un profit, les prestataires privés en santé et services sociaux et dans le domaine des services de garde doivent forcément couper dans les conditions de travail, sur la quantité ou la qualité des services, comparativement au secteur public.

« Les gens qui travaillent en santé, services sociaux et services de garde éducatifs voulaient faire connaître leur surcharge de travail permanente aux partis politiques. Ils voulaient qu’une chose soit claire : cette surcharge touche l’ensemble du personnel ! Malheureusement, le ministre Barrette a décidé de ne pas venir entendre celles et ceux qui soutiennent le personnel au quotidien. Avec les élections qui approchent, les partis doivent mettre de l’avant des solutions à la détresse du personnel, pas seulement lancer des promesses sur l’accès aux médecins de famille comme ils ont trop souvent l’habitude de le faire. Si on veut améliorer le réseau, ça va passer par une contribution de l’ensemble du personnel », explique Jeff Begley, président de la FSSS-CSN.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte plus de 110 000 membres dans les secteurs publics et privés. La FSSS est la plus grande organisation syndicale dans le secteur de la santé et des services sociaux et dans les services de garde. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.

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