La CSN tient à ajouter sa voix à celles des nombreuses personnes et organisations qui ont milité pour que cessent, à travers tout le Canada, les thérapies de conversion. Celles-ci seront formellement interdites à la suite de l’adoption, hier à Ottawa, d’un projet de loi à cet effet. La centrale syndicale tient à réitérer son engagement à poursuivre les batailles qui demeurent nécessaires pour mettre fin à la discrimination et à d’autres formes de violence vécues par les membres de la communauté LGBTQ+ en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre.
« Nous saluons l’adoption à l’unanimité de la loi interdisant les thérapies de conversion au Canada. Il s’agit d’une avancée importante et le résultat d’une longue bataille, tant au Québec qu’au Canada », a déclaré Katia Lelièvre, vice-présidente de la CSN et responsable politique du comité confédéral LGBT+ de la centrale syndicale.
En toute vapeur, hier à la Chambre des communes, une motion sans préavis a été présentée par le Parti conservateur, puis adoptée à l’unanimité par les parlementaires. Par cette motion, les députés ont adopté le projet de loi C-4, qui vise à interdire les thérapies de conversion. Lorsqu’il sera approuvé par le Sénat, le fait de faire suivre une thérapie de conversion à une personne, qu’elle soit mineure ou majeure, sera dorénavant un acte passible d’un emprisonnement maximal de cinq ans. En faire la promotion ou la publicité sera aussi passible d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à deux ans.