GROUPE CAPITALES MÉDIAS

Solidarité avec les retraité-es

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) ainsi que la Fédération nationale des communications (FNC–CSN) se joignent aux retraité-es du Groupe Capitales médias (GCM) afin de dénoncer, une fois de plus, la situation déplorable dans laquelle ces anciens travailleurs et travailleuses se retrouvent en ce qui concerne leurs régimes de retraite, en raison de la transaction conclue entre Power Corporation et Martin Cauchon en 2015.

« Nous sommes solidaires et il est important de rappeler qu’ils et elles sont les victimes d’une transaction qui aura finalement comme résultat d’amputer une portion importante de leurs rentes. Lors de la vente de GCM en 2015, nous avions soulevé différents problèmes reliés aux effets qu’aurait cette opération sur les régimes de retraite, et nous avions analysé toutes les pistes pour tenter de protéger ces régimes et en assurer la pérennité. Aujourd’hui, le constat est on ne peut plus clair : c’était une transaction immorale aux conséquences dévastatrices. Comme mouvement, nous sommes inquiets pour l’avenir, car au-delà d’être dénoncé, ce type de comportement doit faire l’objet d’un encadrement plus serré, qui replacera la protection des travailleurs au centre des préoccupations », affirme Pascale St-Onge, présidente de la FNC–CSN.

Le président de la CSN, Jacques Létourneau joint également sa voix afin de dénoncer la triste situation que vivent les retraité-es. « C’était inquiétant à l’époque et nous n’avons pas changé d’opinion, cette manière de faire est très discutable et n’augure rien de bon pour les droits des retraité-es au Québec. Ce qu’on a devant nous, c’est un exemple concret d’une situation contre laquelle nous devons collectivement lutter afin qu’elle ne devienne pas une formule permettant aux entreprises de se dégager de leurs responsabilités. Nous l’avons dénoncé par le passé et nous continuerons de le faire. Nous comprenons donc entièrement le sentiment d’injustice que ressentent les retraité-es de GCM. »

« Devant toute cette détresse, la bonne chose à faire pour Power Corporation serait d’entamer un dialogue avec les retraité-es afin de trouver des solutions qui viendraient atténuer les pertes considérables auxquelles ils font face », conclut Pascale St-Onge.

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