Roger et Jean-François Payette reçoivent le prix Pierre-Vadeboncoeur

Le prix Pierre-Vadeboncoeur, remis par la CSN à l’essai jugé le plus marquant parmi ceux soumis par les maisons d’édition, est décerné cette année à MM. Roger et Jean-François Payette pour leur livre Ce peuple qui ne fut jamais souverain, publié chez Fides.

Ce prix, créé par la CSN à l’occasion de son dernier congrès tenu en mai 2011, est doté d’une bourse de 5000 $. Il a été remis aujourd’hui aux deux lauréats par l’ex-secrétaire général de la CSN, M. Jean Lortie, et le président du jury, M. Gérald Larose, en présence de Mme Marie Vadeboncoeur, épouse de Pierre. La cérémonie avait lieu au Salon du livre de Montréal.

La CSN a voulu honorer la mémoire du militant syndical et grand essayiste Pierre Vadeboncoeur, décédé en février 2010. « Pierre Vadeboncoeur avait fait des choix qu’il n’a jamais reniés. Il a affiché son attachement inébranlable à la classe ouvrière, dont il a pris la défense tout au long de sa vie. Il a mis sa plume admirable au service de ces valeurs, dont il a fortement contribué à ce qu’elles se transmettent d’une génération de militantes et de militants à l’autre. Il l’a fait en toute liberté, en conservant son sens critique chaque fois qu’il estimait nécessaire de le faire », a dit monsieur Larose.

Le secrétaire général de la CSN, M. Jean Lortie, a de son côté fait valoir que « l’essai emprunte de nombreuses formes et Vadeboncoeur en a pratiqué lui-même plusieurs. Il n’est que de se rappeler qu’à l’automne 2008, à quelques jours de distance, Vadeboncoeur publiait chez Lux éditeur un recueil de pamphlets, Les grands imbéciles, et, chez Bellarmin, La clef de voûte, une réflexion et une recherche d’une rare élévation sur l’intuition de la transcendance et le sens profond des choses. »

Le livre de MM. Roger et Jean-François Payette, qui a comme sous-titre « La tentation du suicide politique des Québécois », rejoint les préoccupations, pour ne pas dire les angoisses, qui ont habité Pierre Vadeboncoeur tout au long de ses réflexions et de ses écrits sur ce peuple toujours à la recherche de lui-même.

Deux autres essais étaient parmi les finalistes. Il s’agit La bataille de Londres, de Frédéric Bastien, publié chez Québec Amérique, et de Liberté, égalité, solidarité, de Christian Nadeau, publié chez Boréal. Plus d’une vingtaine d’essais publiés chez une dizaine de maisons d’édition ont été soumis au jury.

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