Ce midi, devant une centaine de personnes rassemblées à la clinique de santé privée Première Ligne à Rivière-du-Loup, la CSN a réitéré l’urgence de remettre le réseau de santé public sur ses pieds en adoptant des mesures concrètes et immédiates.
Un plan d’urgence pour répondre à la crise d’accès dans le réseau a été réitéré lors de l’occasion. Ce dernier comprend trois mesures prioritaires que le gouvernement devra mettre en place avant le 1er mai 2025.
- Mettre fin à l’exode des médecins vers le secteur privé afin de préserver un accès équitable et universel aux soins de santé.
- Imposer un moratoire sur l’ouverture des cliniques médicales à but lucratif, qui fragilisent davantage le réseau public et augmentent les inégalités d’accès aux services.
- Garantir que les services destinés au public ne soient plus confiés au secteur privé, pour assurer une gestion transparente et centrée sur les besoins de la population, plutôt que sur le profit.
Déclarations des dirigeants de la CSN
Caroline Senneville, présidente de la CSN, affirme : « La santé est un droit fondamental, et non une marchandise. Il est temps de mettre un frein à la privatisation rampante de notre réseau public. »
David Bergeron-Cyr, vice-président de la CSN, insiste : « Ces mesures sont incontournables pour stopper l’hémorragie et rebâtir un réseau qui fonctionne pour tout le monde. »
Pauline Bélanger, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent, conclut : « Les régions comme la nôtre souffriront durement des effets de la privatisation si cela s’accroit. Une clinique privée, c’est une de trop! Le gouvernement doit agir pour protéger nos services publics. »
La CSN réitère son engagement à défendre un réseau de santé équitable, universel et véritablement public.