Le syndicat des agents de la paix a suivi avec intérêt la conférence de presse de la vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique, Madame Lise Thériault, à la suite du dépôt du rapport d’enquête de Me Marc Bouchard, mandaté par le gouvernement pour faire la lumière sur la spectaculaire évasion à l’établissement de Québec ainsi que sur celle survenue à Saint-Jérôme en 2013.
N’ayant pas pris connaissance du rapport de Me Bouchard dans son intégralité, le syndicat ne peut commenter ce sujet. Toutefois, les propos de la ministre Thériault concernant la sécurité sont partagés par le syndicat et à cet effet, un comité mixte, composé des représentants de l’employeur et du syndicat, a été formé récemment pour discuter de nombreux sujets reliés à la sécurité en milieu carcéral. « L’heure est maintenant venue de passer à l’action et de prendre les moyens nécessaires pour assurer une sécurité adéquate dans nos établissements carcéraux », affirme Mathieu Lavoie, président du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ-CSN).
Les travaux du comité ont débuté cet été et le syndicat est convaincu de pouvoir contribuer de façon significative à l’instauration de mesures de sécurités accrues dans les établissements de détention. Les agents des services correctionnels sont en première ligne quand il s’agit de la sécurité, et donc à même de connaître les problèmes qui y sont reliés. La ministre a d’ailleurs informé le syndicat, par l’intermédiaire du personnel de son cabinet, de son intention d’établir une rencontre prochainement, et ce sujet y sera certainement à l’ordre du jour.
À propos
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.