Dénouement heureux dans la bataille de sept infirmières du CHU Sainte-Justine qui accompagnent les intervenants sociaux de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) lors de signalements d’enfants négligés ou abusés. Elles recevront finalement leur prime de dangerosité, déjà octroyée aux intervenants de la DPJ lors de ce type d’intervention.
À la suite d’une visite plutôt houleuse auprès d’une famille où un signalement avait été effectué, les Centres jeunesse du Québec ont négocié une prime de dangerosité et une semaine de congé flottante pour leurs intervenantes et intervenants. Des démarches semblables ont alors été entreprises par le Syndicat des professionnels en soins infirmiers et cardio-respiratoires du CHU Sainte-Justine (FSSS-CSN) afin d’obtenir les mêmes droits.
Après des années de lutte, grâce à l’acharnement de tous, les sept infirmières recevront finalement la prime. Bien plus qu’une simple question d’argent, cette prime se veut la reconnaissance, une fois pour toutes, du travail difficile, mais nécessaire, effectué par ces femmes.