Les agentes et agents de la paix en services correctionnels du Québec bloquent actuellement les locaux du Conseil du trésor à Québec et occupent les bureaux du ministre Coiteux à Montréal afin d’accentuer la pression sur le gouvernement dans le cadre des négociations en vue du renouvellement de leur convention collective. Par cette action, les membres du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec–CSN entendent dénoncer les récentes offres de l’employeur.
Alors qu’ils sont sans contrat de travail depuis le 1er avril 2015, les négociations achoppent sur quatre enjeux majeurs pour le SAPSCQ–CSN, soit la formation obligatoire des agentes et agents, les offres salariales, le régime de retraite et le retour de la précarité pour les salarié-es à temps partiel. Rappelons que le Conseil du trésor a déposé des offres salariales bien en deçà de ce qu’il a accordé au secteur public tout en demandant des reculs important sur le régime de retraite.
« Si le gouvernement croit qu’il peut nous traiter avec si peu de respect et avoir si peu de considération pour notre travail, il se trompe. Nous sommes ici aujourd’hui pour lui montrer notre détermination à obtenir un règlement satisfaisant. Nous sommes prêts à négocier, toutefois, s’il le faut, nous sommes toujours prêts à nous mobiliser de nouveau. Alors, au gouvernement de retourner faire ses devoirs afin que nous en arrivions à quelque chose de respectable », affirme Mathieu Lavoie, président du SAPSCQ¬CSN.
À propos
Le SAPSCQ est le syndicat de tous les agents et agentes de la paix en services correctionnels du Québec et regroupe près de 2800 membres. Il est membre de la Fédération des employées et employés de services publics qui compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 60 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.