Le Syndicat des communications de Radio-Canada (SCRC) demande la démission du président et directeur général de Radio-Canada/CBC, Hubert T. Lacroix, ainsi que de l’ensemble du conseil d’administration.
Lors de sa réunion du 22 octobre dernier, le conseil syndical de transition a adopté une résolution en ce sens. Une pétition électronique auprès des membres vient d’être envoyée pour solliciter leur appui et une version papier circulera à partir du 3 novembre prochain.
« Dans un contexte de changement de gouvernement au fédéral, nous estimons que la direction n’a plus de légitimité. Alors que le nouveau gouvernement a promis de réinvestir dans la culture et dans Radio-Canada/CBC, Hubert T. Lacroix, avec son équipe, s’entête à appliquer son plan 2020. Leur intérêt n’est pas celui du maintien de la radio et la télévision publiques », soutient Isabelle Montpetit, présidente du SCRC.
« Nous n’avons aucune confiance en l’actuel p.-d.g. et en son conseil d’administration. De plus nous demandons l’arrêt de toutes compressions faites dans le personnel et la programmation, ainsi que l’arrêt de la vente des actifs de CBC/Radio-Canada, comme prévu dans le plan 2020 de la société », ajoute la présidente de la Guilde canadienne des médias, Carmel Smyth.
Plus de 2100 professionnel-les et artisans ont été mis à pied entre 2009 et 2012, puis 1300 entre 2014 et 2015. D’ici 2020, la direction a prévu le départ de plus de 1000 travailleuses et travailleurs additionnels.
À propos
Depuis la fusion en juillet dernier, le Syndicat des communications de Radio-Canada représente plus de 3200 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.
La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. Fondée en 1921, elle est composée de près de 2000 syndicats répartis dans huit fédérations, dont la Fédération nationale des communications.