C’est le professeur Normand Baillargeon, pour son essai La dure école, publié chez Leméac, qui est le choix du jury du prix Pierre-Vadeboncœur 2016. L’auteur recevra ce prix des mains du secrétaire général de la CSN, Jean Lortie, et de Marie Vadeboncœur, le dimanche 20 novembre, à l’occasion du Salon du livre de Montréal. La présentation aura lieu au Salon 8, situé sur la mezzanine, à 13 h 30.
Ce prix, remis une première fois en 2011, a été créé par la Confédération des syndicats nationaux (CSN) pour honorer la mémoire du syndicaliste et essayiste décédé en 2010. Il est doté d’une bourse de 5000 $. Pierre Vadeboncœur a œuvré durant plus de 25 ans à la CSN.
Les radicaux libres, du journaliste et historien Jean-François Nadeau, publié chez Lux éditeur, a été le second choix du jury tandis que Kuei, je te salue, de la poète innue Natasha Kanapé Fontaine et du romancier québéco-américain Deni Ellis Béchard, publié chez Écosociété, s’est classé troisième. Près d’une trentaine d’essais publiés dans une dizaine de maisons d’édition avaient été soumis au jury composé de mesdames Claudette Carbonneau, ex-présidente de la CSN, Catherine Ladouceur, professeure de littérature au cégep de Sherbrooke, et Aurélie Lanctôt, auteure et lauréate du prix Pierre-Vadeboncœur l’année dernière.
La présidente du jury, madame Claudette Carbonneau, a souligné l’originalité de l’approche de l’auteur, qui se livre à une sévère critique de l’école et des médias, producteurs, selon lui, de préjugés qui déforment trop souvent l’opinion publique et la pensée citoyenne.
Récipiendaires du prix Pierre-Vadeboncœur
2015 : Aurélie Lanctôt, Les libéraux n’aiment pas les femmes
2014 : Alain Deneault, Paradis fiscaux, la filière canadienne
2013 : Roger et Jean-François Payette, Ce peuple qui ne fut jamais souverain
2012 : Lise Payette, Le mal du pays
2011 : Bernard Émond, Il y a trop d’images