La CSN reproche au gouvernement libéral de laisser planer la menace d’une loi spéciale pour régler les négociations dans l’industrie de la construction.
« La partie syndicale met toutes ses énergies pour en arriver à une entente négociée avec les associations patronales, souligne le président de la CSN, Jacques Létourneau. Il faut les laisser poursuivre leur démarche et éviter à tout prix la loi spéciale qui nie le droit à la libre négociation. »
Le président de la CSN dénonce la pratique des libéraux qui, encore une fois, se préparent à attaquer le droit à la libre négociation, comme ils l’avaient fait dans le cas du projet de loi 3 et des régimes de retraites des employé-es municipaux. « Ce que le gouvernement est en train de dire, c’est qu’il va empêcher les travailleuses et travailleurs de la construction d’exercer ce droit fondamental, qui est reconnu par la Charte des droits et libertés. On ne peut pas tolérer ça », affirme Jacques Létourneau.
Rappelons que la Cour suprême a rendu une décision dans laquelle elle réprimande le gouvernement de la Saskatchewan qui voulait restreindre le droit de grève des employé-es des services publics en santé. « C’est une décision historique dont le gouvernement du Québec a l’obligation de tenir compte », conclut le président de la CSN.