Négociation de la convention collective du personnel de soutien scolaire

La CSN occupe les bureaux du comité patronal de négociation des centres de services scolaires francophones

Des militantes et des militants du Secteur scolaire FEESP–CSN occupent aujourd’hui les bureaux du comité patronal de négociation des centres de services scolaires francophones. Ils dénoncent la lenteur des négociations et le manque d’intérêt du gouvernement face aux problèmes concrets que le personnel de soutien scolaire vit au quotidien.

« Cela fait plus d’un an que nous avons déposé nos demandes syndicales et depuis ce temps, le gouvernement répète qu’il veut en arriver à une entente rapide », mentionne Annie Charland, présidente du Secteur scolaire FEESP–CSN. « Or, le comité de négociation patronal n’a pas de mandats réels pour faire avancer la négociation, alors que de notre côté, nous sommes prêts à mettre en place des solutions immédiates pour répondre aux enjeux préoccupants que nous vivons sur le terrain! »

Des propositions patronales qui ne règlent rien
Pour le Secteur scolaire FEESP–CSN, qui représente plus de 30 000 employé-es de soutien dans le réseau de l’éducation au Québec, il est clair que, non seulement les patrons n’ont pas de mandats, mais sur le fond, leurs objectifs de négociations ne permettent pas de rendre le réseau attractif, bien au contraire.

« Les propositions patronales qui sont sur la table actuellement vont engendrer une augmentation de la précarité du personnel, et ce, dans un réseau en pleine pénurie de personnel. Nos demandes visent notamment à réduire la surcharge de travail en donnant plus de temps au personnel pour planifier les activités offertes aux élèves et prévoir des ratios élèves/personnel plus acceptables et sécuritaires. Nous voulons avoir les moyens d’offrir quotidiennement des services de qualité », souligne Mme Charland.

Personnel de soutien scolaire : Présents depuis le début de la crise
« Depuis le début de la crise sanitaire, le personnel de soutien est sur la ligne de front. Nous avons été sollicités dès les premiers jours pour les services de garde d’urgence et, depuis la réouverture des classes, nous sommes à pied d’œuvre pour participer à la réussite éducative des élèves du Québec tout en réduisant au maximum les risques d’éclosion. Le gouvernement doit nous écouter et prendre au sérieux le personnel de soutien. Si c’était le cas, nous n’aurions pas subi l’improvisation des dernières semaines concernant les congés de Noël », souligne Stéphanie Gratton, vice-présidente responsable de la négociation du secteur public de la FEESP–CSN.

 

 

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