Aux côtés de représentantes et de représentants de Québec solidaire et du Parti québécois, le vice-président de la CSN, David Bergeron-Cyr, a été clair : il est regrettable de voir les gens d’affaires réaliser toujours plus de profits sur la maladie pendant que ne cessent de s’allonger les files d’attente pour accéder aux services requis dans le réseau public
La CSN a demandé au gouvernement de déployer un plan d’urgence en trois mesures concrètes pour répondre à la crise.
- D’abord, le ministre de la Santé doit freiner l’exode des médecins vers le secteur privé, une fois pour toutes.
- Le gouvernement doit aussi cesser d’octroyer des permis de cliniques privées à but lucratif dès maintenant.
- Finalement, il doit instaurer un moratoire sur tous les types de privatisation du travail et des tâches accomplies au public. On parle d’agences de placement, de buanderies, de l’entretien des bâtiments, du transport de patients, etc.
Si le gouvernement n’agit pas d’ici le 1er mai, la CSN s’assurera d’augmenter la pression en se dotant d’un plan d’action conséquent.