Les membres du Syndicat des travailleuses de la Maison Mikana-CSN manifestent aujourd’hui devant l’Hôtel des Eskers à Amos, lieu où se déroule présentement une rencontre de négociation. Près d’une trentaine de travailleuses et travailleurs syndiqués à la CSN d’Amos sont venus démontrer leur solidarité, une des grandes valeurs de la centrale syndicale.
Bien que le syndicat soit accrédité depuis le 28 janvier 2014, les douze travailleuses sont toujours sans contrat de travail après plusieurs rencontres des parties à la table de négociation, et ce, malgré la présence d’un conciliateur du ministère du Travail.
Selon le président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue-Nord-du-Québec (CCATNQ-CSN), Donald Rheault : « Le conseil central appuie les démarches des travailleuses dans leur objectif de signer une convention collective depuis le tout début. Ces travailleuses ont droit au respect de leur employeur et ce dernier doit respecter le processus démocratique fondamental de la liberté d’association et négocier de bonne foi. »
« La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS) est fière de compter parmi ses membres des travailleuses d’organismes qui offrent des services essentiels à la population. La FSSS met tous les outils nécessaires à l’avancement des négociations, mais il faut évidemment que les deux parties présentes à la table aient une réelle volonté d’en arriver à une entente », de déclarer Jacques Loiselle, vice-président régional de la fédération. Plus de dix rencontres se de négociation se sont tenues pourtant, les représentants syndicaux et patronaux sont loin d’une entente négociée. D’autres moyens de pression pourraient être envisagés si un règlement ne survenait pas d’ici les prochaines semaines.