En plein cœur de la vague Omicron, l’intersyndicale en santé et services sociaux et le gouvernement ont eu des échanges constructifs dans l’objectif de poser des actions concrètes pour appuyer le personnel. Pour la FSSS–CSN, la FSQ-CSQ, la FIQ et la FIQP, le SQEES-FTQ, le SCFP, l’APTS, la FP–CSN et le SPGQ, la clé pour casser cette vague est de tout faire pour bien protéger le personnel et de déployer rapidement des mesures de reconnaissance pour agir sur l’attraction et la rétention.
L’ensemble des organisations syndicales représentant le personnel du réseau de la santé et des services sociaux ont échangé avec le gouvernement dans les derniers jours pour proposer des solutions pour aider les travailleuses et travailleurs et regagner leur confiance. Plusieurs mesures annoncées par le gouvernement qui visent certaines catégories d’emploi permettront de soulager de façon appréciable, mais temporaire, la pression qui pèse depuis 22 mois sur le dos du personnel du réseau. L’intersyndicale invite donc le gouvernement à poursuivre les discussions dans le même état d’esprit afin de se sortir de la situation de crise liée à la pandémie et au manque de personnel.
La clé, c’est de bien protéger le personnel
Tout au long des échanges, l’intersyndicale a indiqué que l’élément prioritaire pour faire face au variant Omicron est d’appliquer le principe de précaution et d’implanter toutes les mesures nécessaires pour bien protéger les travailleuses et travailleurs, à commencer par l’accès au masque N95 pour l’ensemble du personnel. Si le changement de ton du gouvernement est bienvenu, il doit continuer d’en faire davantage pour prôner des mesures plus fortes, claires et simples à appliquer pour assurer la protection du personnel.
Des mesures pour attirer et retenir le personnel
Les mesures annoncées aujourd’hui par le ministre Dubé ont pour objectif d’avoir le personnel nécessaire pour les trois prochains mois. L’intersyndicale a invité le gouvernement à mieux reconnaître les efforts des travailleuses et travailleurs. L’élargissement de la prime de temps complet est une avancée intéressante, bien que l’intersyndicale continue de demander que les primes s’appliquent à l’ensemble du personnel au front de la lutte à la pandémie depuis des mois.
« Nos échanges avec le gouvernement l’ont convaincu de poser des gestes à très court terme pour freiner la crise. C’est la preuve que c’est en travaillant ensemble et en prenant en compte les solutions du personnel qu’on peut mieux gérer cette pandémie. C’est de cette manière qu’il faut continuer à travailler pour s’attaquer d’urgence aux problèmes de fond du réseau de la santé et des services sociaux », soulignent les leaders de la FSSS–CSN, de la FSQ-CSQ, de la FIQ et de la FIQP, du SQEES-FTQ, du SCFP, de l’APTS, de la FP–CSN et du SPGQ.