Alors que les médias d’information du Québec sont mis à mal, la Fédération nationale des communications (FNC-CSN) ainsi que ses partenaires organisent le colloque « L’information : le 4e pouvoir sous pression » lors de la Journée mondiale de la liberté de la presse.
« La question se pose : comment assurer la viabilité d’une information de qualité alors que les médias traditionnels sont de moins en moins en mesure de le faire ? Facebook, Google, Twitter, Yahoo ne sont pas des producteurs de contenus, mais plutôt des intermédiaires, qui captent une bonne partie de l’attention du public et accaparent une part toujours grandissante des revenus publicitaires », souligne la porte-parole et animatrice du colloque, Ariane Émond.
De nombreuses questions seront abordées tout au long de ce colloque. Quelles sont les incidences du tout numérique sur les habitudes de consommation des usagers et sur l’écosystème des médias canadiens ? Quelles sont les nouvelles initiatives ? Quelles sont les hypothèses de financement ? Quelles sont les particularités du marché québécois ? Quelles sont les modalités de ces nouveaux contrats signés par les médias avec Facebook Instant ou Google Adwords ?
Quoi : colloque « L’information : le 4e pouvoir sous pression » ouvert à tous
Quand : le mardi 3 mai 2016
Heure : 9 h (inscription dès 8 h)
Où : Hôtel Le Concorde à Québec
L’avant-midi sera consacré aux chercheurs :
- Pierre Bélanger, professeur titulaire au Département de communication de l’Université d’Ottawa
- Nellie Brière, consultante en stratégie de communications numériques et médias sociaux
- Renaud Carbasse, professeur adjoint au Département d’information et de communication de l’Université Laval
- Claude Dorion, économiste et directeur général de la firme MCE Conseils
- Judith Dubois, professeure de journalisme à l’École des médias de l’UQAM
- Pierre Trudel, professeur titulaire au Centre de recherche en droit public de la Faculté de droit de l’Université de Montréal
L’après-midi sera marqué par deux tables rondes avec des acteurs du milieu pour comprendre leur vision de l’information et leurs pistes de solution. La table ronde des dirigeants sera notamment composée de :
- Sylvia Cerasi, directrice de contenu pour les solutions locales, Québec et Ontario, de TC Media
- Michel Cormier, directeur général de l’information des Services français à Radio-Canada
- Claude Gagnon, président directeur général du Groupe Capitales Médias et président et éditeur du Soleil
- Brian Myles, directeur du Devoir
- Éric Trottier, vice-président, Information et éditeur adjoint de La Presse
Pour sa part, la table ronde des journalistes sera composée de :
- Gabrielle Brassard-Lecours, cofondatrice et responsable de l’information de Ricochet
- Jean-François Codère, journaliste spécialisé dans les technologies à La Presse
- Valérie Lessard, vice-présidente de la FNC-CSN et responsable de la section Arts au Droit
- Lise Millette, présidente de la FPJQ et journaliste à QMI
- David Savoie, journaliste à Radio-Canada
- Simon Van Vliet, président de l’AJIQ et journaliste multimédia
Les personnes suivantes prendront également la parole : Paule Beaugrand-Champagne, présidente du Conseil de presse du Québec, Colette Brin, directrice du Centre d’études sur les médias, ainsi que Pascale St-Onge, présidente de la Fédération nationale des communications (FNC-CSN).
Le colloque se terminera avec une entrevue de l’auteur Claude Robillard, menée par la journaliste Valérie Gaudreau, alors que celui-ci publie le livre La liberté de presse, la liberté de tous, une première œuvre du genre au Québec. Et grâce à la Fédération professionnelle des journalistes du Québec, un cocktail marquera la fin de la journée afin de souligner le prélancement de ce livre.
À propos
La Fédération nationale des communications (FNC-CSN) regroupe 6000 membres dans le domaine des communications et de la culture répartis dans 88 syndicats. Elle est l’une des huit fédérations de la CSN. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. Elle est composée de près de 2000 syndicats et de plus de 325 000 travailleuses et travailleurs.
La Fédération professionnelles des journalistes du Québec (FPJQ) défend la liberté de presse et le droit public à l’information. Elle est une association sans but lucratif qui rassemble sur une base volontaire environ 2000 journalistes dans plus de 250 médias écrits et électroniques.
Le Centre d’études sur les médias (CEM), un organisme sans but lucratif fondé en 1992, est un lieu de recherche, mais il est également un agent de concertation entre les entreprises de communication et les milieux gouvernementaux et universitaires. Il produit de brèves analyses visant à mieux comprendre l’évolution des médias d’ici.
Le Conseil de presse du Québec (CPQ), créé en 1973, est un organisme privé, à but non lucratif, qui œuvre depuis plus de quarante ans à la protection de la liberté de la presse et à la défense du droit du public à une information de qualité. Son action s’étend à tous les médias d’information distribués ou diffusés au Québec, qu’ils soient membres ou non du Conseil, qu’ils appartiennent à la presse écrite ou électronique.