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L’expertise publique au service de la population à la STM

Le travail de l’ombre des employé-es de l’entretien de la Société de transport de Montréal (STM) permet à des milliers de personnes de prendre le transport collectif chaque jour. L'entrevue d'un travailleur de la STM, Kevin McLean, avec la secrétaire générale de la CSN, Nathalie Arguin, nous plonge dans le quotidien de ces travailleurs essentiels.

Par Hubert Forcier

Les 2400 membres du Syndicat du Transport de Montréal–CSN veillent à l’entretien des autobus et du métro de Montréal, de jour comme de nuit. De l’électricien traction en passant par le réparateur d’escaliers roulants, du mécanicien en infrastructure au préposé à l’entretien, ils font tous et toutes un travail minutieux pour veiller à ce que les autobus et les métros se présentent à l’heure chaque jour.

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C’est frappant de les entendre, les employé-es de la STM ont à cœur de bien prendre soin des infrastructures. Kevin McLean travaille à l’entretien mécanique du métro. Il explique que le personnel a dû créer de toutes pièces un outil pour réparer les portes papillons des stations, lesquelles distinguent notre métro dans le monde. Plutôt difficiles à ouvrir par grands vents, ces portes doivent être bien entretenues pour faciliter l’entrée dans le métro.

« La visite de la STM avec des travailleurs nous amène à constater qu’ils connaissent les infrastructures comme le fond de leur poche. C’est rassurant de savoir qu’ils veillent au grain pour nous aider à nous déplacer », explique Nathalie Arguin, secrétaire générale de la CSN.

Leur expertise prend plusieurs formes. Les dépanneurs de la voie s’assurent en tout temps que les rails du métro sont libres pour que le service se poursuive. D’ailleurs, une part importante des arrêts de service est due à des objets échappés par des usagères et des usagers sur la voie. Bruno Marion explique : « Chaque fois que nous devons aller récupérer un objet sur la voie, comme un ballon ou un portefeuille, un processus s’enclenche pour faire cesser tous les trains à quai en même temps. »

Le privé prend de plus en plus de place à la STM. « Nous pouvons faire le travail à moindre coût. Quand on intervient, on agit en prévention et avec une vision d’ensemble, pas seulement pour réparer telle ou telle pièce. C’est pourquoi on continue de lutter contre la présence grandissante du privé.

Pour y arriver, il faut améliorer nos conditions de travail et nos salaires, car avec l’inflation des dernières années, la STM a du mal à garder son personnel d’expérience. On ne voyait pas ça avant et on veut profiter de notre prochaine négociation pour réparer les pots cassés », lance le président du syndicat, Bruno Jeannotte.

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