Réunis aujourd’hui en assemblée générale d’information, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Loews Le Concorde – CSN ont reçu l’appui du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches (CSN) de même que la Fédération du commerce (CSN). La CSN et le syndicat se sont ainsi engagés à explorer toutes les pistes afin que tous les droits des travailleuses et des travailleurs soient respectés, quel que soit le scénario.
« Les membres ont profité de cette assemblée pour partager leurs inquiétudes quant à l’avenir de leurs emplois, de leurs retraites et de leurs reclassements », a indiqué d’entrée de jeu monsieur Jacques Fortin, président du syndicat. Les gens aiment leur emploi, veulent continuer à desservir la clientèle touristique et d’affaires qui passe par Québec et souhaitent que l’on trouve une solution pour garder la vocation hôtelière de l’édifice », a-t-il poursuivi.
« Avec plus de 4 millions de personnes qui viennent visiter Québec annuellement et un impact économique annuel de quelque 1,7 milliard de dollars, l’industrie touristique de notre Capitale-Nationale doit être priorisée. À lui seul, le Loews Le Concorde représente 4 % de l’offre hôtelière de la région de Québec. Qui plus est, ses espaces de congrès de plus de 24 000 pi2 de superficie représentent aussi, aux dires de nombreux organisateurs de congrès, une solution de rechange ou complémentaire au Centre des congrès », a pour sa part fait valoir madame Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches. La fermeture du Loews Le Concorde privera Québec d’un des hôtels possédant les plus grandes aires d’accueil et salles de réception pour les salons d’exposition. Déjà, plusieurs congrès qui devaient s’y tenir ont été déplacés ailleurs. Avec environ 100 000 nuitées par année, dont 50 % sont une clientèle d’affaires, il nous apparaît évident que seule la vocation hôtelière peut préserver le dynamisme économique du centre-ville et du Vieux-Québec, qui regorgent de commerçants et d’activités ! », a martelé par la suite madame Gingras.
« La fermeture du Loews Le Concorde n’a pas de sens pour un hôtel s’étant classé jusqu’à tout récemment parmi les meilleurs au Canada, avec les plus grandes distinctions touristiques et d’accueil de la clientèle. Qui plus est, à la veille de souffler ses 40 bougies, la direction de l’hôtel s’enorgueillissait de la fidélité et de la fierté de son personnel. Et pour cause, plus de 70 % d’entre eux travaillaient au Loews depuis plus de 10 ans, dont près d’une dizaine depuis son ouverture ! » a souligné quant à lui monsieur Michel Valiquette, trésorier et porte-parole du secteur hôtellerie de la Fédération du commerce.
Le Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches, la Fédération du commerce et le syndicat sont donc à pied d’œuvre pour préserver la dignité des travailleuses et des travailleurs.
Veuillez noter que le syndicat n’émettra aucun autre commentaire dans le dossier.