Les travailleuses du centre d’hébergement privé Les Jardins de Jouvence ont pris la décision d’entrer en grève le 30 juin dernier pour faire débloquer la négociation visant à renouveler leur convention collective. La négociation qui traîne en longueur depuis deux ans achoppe sur plusieurs points. Les demandes syndicales visent à améliorer les conditions de travail et les services offerts aux résidentes et résidents.
Les travailleuses ont pris la décision d’exercer la grève pour faire avancer la négociation, face aux offres méprisantes de l’employeur. Les travailleuses respectent les services essentiels et les soins aux résidents ne sont pas touchés. En mai dernier, elles rejetaient l’offre patronale qui avait pour objectif de les appauvrir. Rappelons que la rémunération moyenne dans ce secteur est de 12 $ de l’heure.
« Les travailleuses des Jardins de Jouvence entrent en grève pour se faire respecter. L’employeur doit comprendre que ses offres méprisantes sont l’unique raison pour laquelle les travailleuses doivent aujourd’hui exercer leur droit de grève. Si nous voulons améliorer les services donnés aux résidente et résidents des centres d’hébergement privés, nous devons absolument améliorer les conditions de travail des salarié-es qui y œuvrent. Ces femmes et ces hommes travaillent dans des conditions précaires et il faut que cela cesse. La CSN sera au côté de ces travailleuses pour faire débloquer la négociation », lance Guy Trichard, président du Syndicat des centres d’hébergement du Grand Montréal CSN.
À propos de la FSSS–CSN
La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs publics et privés. La FSSS est la plus grande organisation syndicale dans le secteur de la santé et des services sociaux et dans les services de garde. La FSSS–CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.