Les travailleuses et travailleurs en loisirs de Laval ont profité du ballottage qui s’est tenu à Laval afin de rappeler dans la bonne humeur à la ville qu’il serait temps de régler la négociation qui dure depuis plus de deux ans. Le ballotage a lieu chaque année et vise à afficher les postes en loisirs disponibles pour la saison estivale. « Lors de la dernière séance de négociation, nous avons senti que l’employeur faisait du chemin par rapport à nos demandes. On sent une certaine volonté d’arriver à un règlement et nous attendons la suite. Nous sommes ici aujourd’hui pour rappeler à la ville que l’ouverture perçue doit se traduire en gestes concrets », a souligné le président du syndicat, Martin Collerette. « Nous espérons que la ville fera le nécessaire pour régler les points en suspens, a pour sa part soutenu le vice-président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), Yvon Godin, en abordant notamment la question de la rémunération. Les travailleuses et travailleurs accusent un retard salarial par rapport à d’autres villes. Les services à la population lavalloise sont rendus de façon très professionnelle, il faut que ça soit reconnu. »
Autres demandes
L’accès à un programme d’aide aux employé-es, la flexibilité dans la formation pré saison et l’équité salariale pour les étudiantes et les étudiants, qui n’ont pas été considérés dans le dernier exercice de relativité salariale, figurent également parmi les demandes syndicales.
Vote de jours de grève
Rappelons enfin que les travailleuses et les travailleurs en loisirs de Laval ont voté à 97 %, lors d’une assemblée générale spéciale qui s’est tenue le 30 mars dernier, pour dix journées de grève qu’ils utiliseront au moment jugé opportun.
À propos du syndicat
Le syndicat des travailleuses et travailleurs en loisirs de la ville de Laval (STTLVL) représente plus de 900 syndiqué-es. Il est affilié depuis 1987 à la Fédération des employées et employés de services publics -CSN. Celle-ci compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 travailleuses et travailleurs dans le domaine des services publics et parapublics. La Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe plus de 300 000 syndiqué-es provenant de tous les secteurs d’activité tant privé que public.