Salaires et sécurité d’emploi

Les syndicats de La Presse veulent connaître la position de l’employeur

Les syndicats représentant les 420 employé-es de La Presse et de sa filiale Nuglif exigent de connaître la position de l’employeur concernant les salaires et la sécurité d’emploi, près de 18 mois après l’échéance de leurs précédentes conventions collectives.

Les syndicats veulent poursuivre les négociations en ayant tous les éléments en main. Jusqu’ici, ces négociations ont porté sur des aspects sans incidence financière. Il est plus que temps que les salarié-es de La Presse et Nuglif sachent ce que l’employeur souhaite leur proposer, alors qu’une cinquantaine d’employé-es s’apprêtent à quitter l’entreprise en raison d’une nouvelle ronde de coupes à La Presse, annoncées il y a maintenant près de trois semaines.

« Ces nouvelles compressions inquiètent les employé-es, explique Charles Côté, porte-parole des syndicats de La Presse et Nuglif, regroupés en intersyndicale. Ceux qui ont choisi de ne pas participer au programme de départs volontaires qui se conclut aujourd’hui sont restés à l’emploi de La Presse parce qu’ils apprécient leurs conditions de travail et souhaitent les conserver ou les améliorer, dans la mesure du possible. »

Les employé-es de La Presse et Nuglif sont au fait des difficultés qui frappent l’industrie de la presse écrite. Les employé-es de La Presse ont d’ailleurs proposé il y a huit mois une réduction du temps de travail pour permettre à l’entreprise de réaliser des économies, si cela s’avérait nécessaire.

Mais ils sont aussi bien placés pour comprendre le succès unique que représente l’application La Presse+. Cette application pour tablette numérique lancée en 2013 a procuré au quotidien son lectorat le plus important et le plus fidèle depuis sa fondation en 1884. Ce succès de lectorat s’accompagne d’une efficacité publicitaire qui a fait ses preuves.

Les syndicats ont proposé un calendrier de négociation réaliste qui permettra de renouveler les conventions collectives dans les prochaines semaines, si les deux parties y mettent les efforts nécessaires. Par la suite, les employé-es, l’actionnaire et la direction de La Presse et Nuglif pourront se concentrer sur tous les projets futurs qui ne manqueront pas de requérir nos énergies.

« Un renouvellement des conventions collectives dans le respect et la bonne entente, marqué par une compréhension commune des enjeux et des intérêts de tous, sera assurément une bonne nouvelle, dans un contexte où les bonnes nouvelles se font rares dans le domaine de la presse écrite », poursuit Charles Côté.

L’Intersyndicale regroupe quatre syndicats représentant 420  employé-es de La Presse et de sa filiale technologique Nuglif. Il s’agit du

  • Syndicat des travailleurs de l’information de La Presse (CSN) ;
  • Syndicat des employés de bureau de journaux (CSN) ;
  • Syndicat des travailleurs et travailleuses du centre de l’informatique de La Presse (CSN) ;
  • Syndicat des employés professionnels et de bureau (publicité – FTQ).
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