Les membres du Syndicat de l’information de Transcontinental (CSN), affilié à la Fédération nationale des communications, ont voté d’entériner, lors d’une assemblée générale mercredi soir, une nouvelle convention collective d’une durée de trois ans.
Ces journalistes et rédacteurs en chef de Montréal, Laval, Lanaudière et des Basses-Laurentides ont accepté l’entente dans une proportion de 92 %.
Entre autres, le nouveau contrat de travail comporte des augmentations salariales totalisant 8,11 % incluant une augmentation de la semaine de travail de 35 heures à 36 heures, des améliorations au régime d’ancienneté, et l’application de la juridiction syndicale et des clauses professionnelles sur les différentes plateformes de diffusion alimentées à partir des établissements visés par le certificat d’accréditation.
« Nous n’avons peut-être pas obtenu tous les gains que l’on espérait, mais nous avons réussi à bonifier notre contrat de travail sans céder sur des acquis majeurs, a commenté le président du SIT-CSN, Benoit LeBlanc. Tout le monde sait dans quel contexte les médias évoluent en ce moment. Malgré cela, nous avons réussi à nous faire respecter à la table de négociation, mais aussi à défendre les intérêts de nos lecteurs. »