De nombreuses personnes, des femmes et des hommes, sont descendues aujourd’hui dans les rues de Montréal et se sont rendues jusqu’au bureau de Philippe Couillard pour lui exprimer leur colère et leur indignation face à l’impact de ses politiques d’austérité sur les femmes.
« Même en période d’austérité, les gens se mobilisent pour exprimer la solidarité entre les différents groupes de femmes. Au Conseil central de Montréal, nous nous opposons fermement à la destruction sociale en cours au Québec, a souligné la vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CSN), Suzanne Audette. Nous appuyons également la lutte à la pauvreté et dénonçons les violences faites aux femmes dans toutes les régions du monde. »
La vice-présidente de la CSN, Véronique De Sève, participait pour sa part à la 59e session de la Commission sur la condition de la femme des Nations Unies qui souligne le vingtième anniversaire de la Déclaration de Beijing. Pour l’occasion, elle s’est jointe à des milliers de femmes qui se sont rassemblées dans les rues de New York afin de manifester leurs revendications pour l’égalité des sexe notamment en matière d’éducation et de formations, de santé, de sécurité, d’économie et de droits humains. Le programme d’action de Beijing adopté il y a 20 ans représente aujourd’hui encore, partout dans le monde, le plan le plus complet pour l’égalité entre les sexes et les droits des femmes et des filles.
Véronique De Sève souligne que Philippe Couillard doit entendre l’appel des femmes en ce 8 mars et comprendre que les Québécoises rejettent en bloc le régime d’austérité injuste et inéquitable qu’il leur impose. « Il doit changer de cap immédiatement, car ses politiques s’attaquent sans discernement à toutes les sphères de la vie des femmes. »