Les employé-es du Marché Guy Bergeron de Jonquière renouvellent leur convention collective

Réunis en assemblée générale hier soir, les travailleuses et les travailleurs du Marché Guy Bergeron de Jonquière se sont prononcés à 94,6% en faveur des termes d’une entente survenue tard pendant la nuit de vendredi dernier.

D’une durée de cinq ans, la convention collective des 120 membres du Syndicat employé-es du Marché Guy Bergeron à Jonquière (Fédération du commerce – CSN) prévoit des augmentations de salaire totalisant 17,2 %. De plus, les travailleuses et les travailleurs ont aussi droit à un montant rétroactif représentant plus ou moins 3 % du salaire gagné au courant de la dernière année.

Ces syndiqué-es négociaient sur une plateforme commune de revendications adoptée par quelque 23 syndicats FC-CSN faisant partie de la négociation coordonnée en alimentation. Ils ont également obtenu des gains aux chapitres suivants : congés, droits syndicaux, protection de l’emploi, régime de retraite et un pécule de vacances, entre autres.

Les employé-es avec cinq ans d’ancienneté et ayant fait un minimum de 1500 heures dans l’année de référence auront désormais un régime de retraite. En effet, la contribution de l’employeur à un REER sera de 2 % pour ceux-ci, et 3 % pour les travailleuses et travailleurs cumulant plus de 20 ans d’ancienneté.

Les syndiqué-es ont aussi obtenu des gains au chapitre des congés et des vacances. Les travailleuses et les travailleurs à temps plein voient leurs congés maladie augmentés de deux jours supplémentaires. De plus, les travailleuses et les travailleurs cumulant 20 ans d’ancienneté bénéficieront désormais d’une bonification de 1 % de leur paie de vacances.

« Nous avons atteint nos objectifs, c’est-à-dire un règlement à la hauteur de celui obtenu par nos camarades, et cela, grâce à la solidarité de nos membres », a déclaré  la présidente du syndicat, Marie-Ève Tremblay. « Nous avons raison d’être fiers des résultats de la négociation. »

Serge Fournier, le président de la Fédération du commerce, félicite le syndicat pour son entente qui s’ajoute à celles déjà obtenues par les syndicats de la ronde de négociation coordonnée de la fédération.

« Le travail commun par nos syndicats en alimentation donne des résultats aux membres », a-t-il commenté. « Les gains réalisés font en sorte que les employeurs auront un personnel stable et professionnel, et que leurs communautés seront économiquement plus fortes. Tout le monde gagne en négociant des conventions collectives décentes. »

Le syndicat, ayant en main un mandat de grève, avait donné comme limite le vendredi 5 décembre à minuit, avant le déclenchement d’un conflit de travail. À la suite de l’entente, tous les moyens de pression ont cessé.

 

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