Cimetière Notre-Dame-des-Neiges

Les employé-es de bureau quittent leur travail

Au moment de l’émission de cet avis à la presse, les membres du Syndicat des employé-es de bureau du cimetière Notre-Dame-des-Neiges (CSN), à Montréal, auront débrayé. Il s’agit d’un moyen de pression auprès de l’employeur afin que la négociation pour le renouvellement de la convention collective, entreprise voilà maintenant huit mois, procède de façon plus adéquate. En février, les membres du syndicat avaient été unanimes à rejeter, à scrutin secret, le projet de convention collective de leur employeur. Le 20 mai, le comité exécutif syndical a obtenu un mandat de recourir à la grève au moment jugé opportun dans une proportion de 95 %. Les enjeux Le syndicat reproche à l’employeur de chercher, entre autres, à diminuer les droits des travailleuses et des travailleurs sur les horaires de travail et de ne pas vouloir respecter l’ancienneté dans l’octroi des postes et dans l’ordre des mises à pied, un acquis syndical, en plus de diminuer la commission des conseillers aux préarrangements. Selon le syndicat, l’employeur tente aussi de restreindre l’accès aux postes réguliers en favorisant l’embauche de travailleuses et de travailleurs surnuméraires. La partie patronale veut également empêcher le plus possible les mouvements de personnel en n’ayant pas l’obligation de combler les postes dépourvus de leurs titulaires et en mettant en place un processus complexe qui rend presque impossible l’obtention du statut d’employé-e régulier. La parité Le syndicat réclame notamment ce qu’ont obtenu leurs camarades du Syndicat des travailleuses et travailleurs du cimetière Notre-Dame-des-Neiges (CSN), en novembre 2007.  Après une longue négociation et un lock-out qui avait duré 17 semaines, les 130 membres du syndicat avaient obtenu une meilleure protection des emplois par l’amélioration de la clause de la sécurité d’emploi, un véritable régime de retraite et le rachat du service passé, une garantie d’un nombre de semaines travaillées pour les employé-es surnuméraires et une allocation de départ. De plus, le syndicat veut que l’employeur affiche les postes dépourvus de leurs titulaires. Les négociations achoppent également sur les augmentations de salaire, jugées « ridicules » par le syndicat. Le syndicat représentant 29 membres est composé par une forte majorité de travailleuses. La convention collective est échue depuis le 31 décembre dernier. Un conciliateur du ministère du Travail du Québec a été affecté à ce dossier. Le cimetière Notre-Dame-des-Neiges est situé au 4601, chemin de la Côte-des-Neiges.

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