Réunis en assemblée générale hier soir et ce matin, les chauffeurs d’autobus urbains du Réseau de transport de la capitale (RTC) ont adopté à 99,4 % un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève à utiliser au moment jugé opportun.
Rappelons que la convention collective des chauffeurs d’autobus urbains du RTC est arrivée à échéance le 30 juin dernier. La négociation en tant que telle a débuté le 19 septembre. Trois séances de négociation ont eu lieu jusqu’à maintenant et un calendrier de rencontres a été établi jusqu’en juin 2023.
« Nous ne sommes pas encore rendu à exercer notre droit de grève, il y a encore de l’espace pour la négociation, mais la Loi 24 qui encadre le régime de négociation dans le secteur municipal nous impose certains délais et l’employeur ne se gêne pas pour nous le rappeler à chaque rencontre, » a déclaré Hélène Fortin, présidente du Syndicat des employés du transport public du Québec métropolitain (CSN), qui représente les chauffeurs du RTC. La présidente du syndicat s’est montrée très satisfaite du mandat reçu de ses membres : « ça démontre que les chauffeurs s’intéressent à leur négociation et qu’ils sont mobilisés pour améliorer leurs conditions de travail. Ça augure bien pour la suite. »