Comme convenu, la négociation a repris hier entre Loblaws (Provigo) et le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Provigo Témiscaming affilié à la Fédération du commerce-CSN. Pour la présidente du syndicat, Cathy Presseault : « Cette longue journée nous aura permis de réitérer nos demandes et d’expliquer que celles-ci trouvent leurs justifications dans notre épicerie à Témiscaming avec des exemples concrets pour solutionner des problèmes concrets », de dire la porte-parole syndicale.
« Pour nous, bien qu’encore au stade des explications de nos revendications des dispositions normatives, n’ayant eu à ce jour aucune discussion sur l’aspect monétaire (contrairement à ce qui a été mentionné par l’employeur), l’exercice d’hier aura permis, souhaitons-le, de faire progresser la négociation sans oublier que plusieurs propositions patronales ont été acceptées par le syndicat », de poursuivre Cathy Presseault.
Bien que nous soyons pleinement disponibles, ce n’est que le 30 janvier prochain que Loblaws devra répondre à son tour au document déposé par le syndicat et justifier de la même façon ses réponses. Dire NON, c’est facile, mais expliquer pourquoi, ça l’est un peu moins… Quant aux fins de non-recevoir, ce n’est que source de conflit.
« Enfin, nous ne pouvons laisser passer sous silence les dernières déclarations du relationniste de Loblaws qui minimise les demandes de celles et ceux qui permettent à la clientèle d’avoir le meilleur service possible et qui souhaitent profondément le maintenir, mais aussi l’améliorer. Hé oui, ne lui en déplaise, que l’on soit à Témiscaming ou ailleurs, comme travailleuses et travailleurs dans un marché d’alimentation, nous avons compris que la priorité en négociation, c’est la clientèle et nous sommes convaincus que nos demandes visent aussi cet objectif. Alors, sur la lenteur des négociations, Loblaws aurait intérêt à cesser de dire n’importe quoi, si ce n’est que leurs réelles intentions », de conclure Cathy Presseault, président du STT de Provigo Témiscaming-CSN