Alors que les services d’aide communautaire et les services en santé et services sociaux débordent, une petite lueur brille toujours au cœur de l’Île de Montréal. Le centre de crise Le Transit, qui dessert le Centre-Est de la ville, a même constaté une légère diminution de la clientèle depuis la crise sanitaire liée à la COVID-19. Et pourtant.
« On s’attend à ce que la demande arrive plus tard dans la crise ; présentement, les gens sont en mode survie. Toutefois, on sait qu’il y a déjà des personnes en détresse en raison des pertes d’emploi ou en raison de la situation conjugale. On est prêt à les aider. C’est juste que le gouvernement ne nous a pas encore mis sur la map dans les services offerts », confie l’intervenant psychosocial, André Lapierre, qui est aussi le président du syndicat de l’organisme.
Le Transit vient en aide gratuitement aux personnes qui se sentent dépassées par un événement stressant ou par une difficulté qui semble insurmontable. Entre 25 et 30 « anges gardiens » offrent ces services d’urgence de courte durée en tout temps. Même en cette période de confinement.
« Notre priorité, ce sont les interventions téléphoniques. Pour quelques exceptions, si les règles sont balisées, on peut aussi intervenir face à face. Même nos services d’hébergement demeurent disponibles. C’est sûr qu’on ne peut pas accueillir des personnes qui ont des symptômes ou qui sont en quarantaine, mais nos chambres sont là. »
Le centre de crise peut héberger jusqu’à quatre personnes en même temps, pour une durée maximale de 10 jours. Les personnes en situation de crise – ou leurs proches – peuvent contacter l’organisme à l’adresse suivante : https://www.centredecrise.ca/le-transit