Le Syndicat national des employé-es de Kronos Canada se dissocie et condamne les actes de violence qui ont été portés à son attention ce matin concernant deux colis suspects trouvés chez des dirigeants de l’usine Kronos Canada, située à Varennes.
« Depuis le début du conflit, les employé-es de Kronos ont toujours manifesté leur bonne volonté pour en arriver à un règlement négocié », a affirmé Karl Berthiaume, président du Syndicat national des employé(e)s de Kronos Canada (CSN). Nous n’approuvons d’aucune façon ce type de ce geste et sommes convaincus que l’issue à notre conflit se trouve à la table de négociations. »
D’ailleurs, une séance de conciliation s’est déroulée hier, le 25 juillet entre le syndicat de Kronos et l’employeur. Les deux parties ont accepté la proposition du conciliateur quant à la reprise des discussions, le 29 août prochain.
Rappel
Les travailleuses et ces travailleurs ont été mis en lock-out deux jours avant même l’échéance de leur convention collective, le 15 juin à minuit, parce qu’ils ont refusé à 93 % des offres patronales jugées totalement inacceptables, lors d’une assemblée tenue le 13 juin. Celles-ci auraient entraîné de lourdes mises à pied en raison du recours massif à la sous-traitance, la perte d’avantages sociaux majeurs, de même qu’un affaiblissement des libertés syndicales aux fins de l’application de la convention collective et de la portée du certificat d’accréditation.