Le STTOHO-CSN n’a pas eu le choix d’exercer le moyen de pression ultime et appliqué leurs mandats de grève. La première journée a eu lieu le 26 juin 2024 et se poursuivra jusqu’à 28 juin 2024.

Grève

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’Office d’habitation de l’Outaouais – CSN (STTOHO-CSN) dénonce l’entêtement de l’employeur à la table de négociation

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’Office d’habitation de l’Outaouais — CSN (STTOHO-CSN) dénonce l’entêtement de l’employeur à la table de négociation. La négociation a commencé en novembre 2022 et l’ensemble des clauses normatives a été réglé. Il reste toutes les clauses à incidence monétaire à négocier et depuis septembre 2023, rien ne bouge. L’enjeu majeur est les augmentations salariales qui demeurent non réglées. C’est pourtant un élément incontournable pour les travailleuses et les travailleurs de l’Office d’habitation de l’Outaouais (OHO).

« Les salaires à l’Office d’habitation de l’Outaouais sont en moyenne inférieurs de 1,10 $ l’heure comparativement à l’Office d’habitation de Longueuil, qui de plus, compte moins de logements qu’ici en Outaouais. Encore une fois, les gens de l’Outaouais reçoivent moins de salaires pour le même travail que les autres salariés des offices d’habitation ailleurs au Québec, ce qui est inconcevable. À cause des salaires si bas, les travailleuses et les travailleurs quittent les uns après les autres. Ceux qui restent se retrouvent avec une surcharge de travail et en manque de personnel pour donner tous les services aux locataires », souligne Tina Vieira, vice-présidente du STTOHO-CSN.

« Rappelons-nous que l’indice des prix à la consommation au Québec pendant l’année 2022 était de 6,8 % et qu’en 2023 l’IPC au Québec était à 3,9 %. Il est donc facile de conclure que les travailleuses et travailleurs de l’Office d’habitation de l’Outaouais se sont appauvris depuis 2022 » déclare Alfonso Ibarra Ramirez, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Outaouais (CCSNO-CSN).

L’employeur s’entête à vouloir rattacher les offres salariales à la négociation des professionnels du Gouvernement (SPGQ). C’est à ne rien comprendre, car il n’y a aucun lien entre notre travail auprès de l’OHO et le travail des professionnels du gouvernement. L’employeur ne veut rien comprendre de nos demandes et reste borné à son idée.

L’employeur s’entête à demeurer sur sa position, le syndicat n’a pas eu le choix d’exercer le moyen de pression ultime et ils ont appliqué leurs mandats de grève. La première journée a eu lieu le 26 juin 2024 et se poursuivra jusqu’à 28 juin 2024. L’employeur doit comprendre notre message, on mérite une augmentation salariale décente afin de cesser de nous appauvrir. Nos salaires se doivent d’être comparables aux autres offices d’habitation du Québec. Nous voulons arriver à une entente satisfaisante pour nos membres et éviter le recours à la grève dans cette période d’activités importante pour les locataires. Loin de nous l’idée de vouloir brimer ceux-ci.

D’ailleurs, afin d’accélérer la négociation, nous avons envoyé de nouvelles dates de disponibilité pour la négociation avant la fin juin dans le but d’éviter un conflit de travail. Nous espérons que l’employeur prendra ses responsabilités et viendra à la table de négociation avec l’ouverture nécessaire à l’obtention d’un règlement.

Rappelons que l’Office d’habitation de l’Outaouais compte 6412 logements sur le territoire de l’Outaouais. Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’Office d’habitation de l’Outaouais — CSN est affiliée au Conseil central des syndicats nationaux de l’Outaouais.

 

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