À l’issue de deux votes secrets tenus ce jeudi 30 janvier, les membres des deux unités du Syndicat des ouvriers du fer et titane–CSN (unité générale et employé-es de bureau) ont accepté à 70 % et à 89,5 % les ententes de principe conclues vendredi dernier.
« Toutes deux d’une durée de trois ans, nos nouvelles conventions collectives prévoient des augmentations salariales de 5,5 % pour la première année, de 3,5 % pour la seconde année et de 3,0 % pour la dernière année. Durant cette négociation, nous avons terminé le processus d’évaluation des emplois et déterminé les ajustements salariaux qui y sont rattachés. Nous avons également obtenu une bonification des primes horaires à 0,60 $ le soir et à 1 $ la nuit. Les augmentations cumulatives atteignent jusqu’à 23 %. Ces conditions salariales sont rétroactives au 1er mai 2024, incluant les diverses primes. Nous avons aussi encadré davantage la sous-traitance grâce à une procédure simplifiée visant à clarifier son utilisation. Cela nous permettra ainsi de rapatrier le travail qui nous appartient, de préciser Luc Desmarais, président du syndicat. Finalement, chaque salarié-e touchera une rétroactivité salariale de 2500 $ pour 2023. »
« Au nom de la FIM, je désire féliciter les comités de négociation et de mobilisation. Avec l’exercice d’évaluation des emplois, la démarche fut longue, mais avec la force et la détermination nécessaires, les membres ont atteint leurs objectifs de négociation et le résultat des votes obtenus nous démontre que c’est à la satisfaction de la majorité des membres des deux unités du syndicat », de souligner Kevin Gagnon, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN).
« Le Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN) ne peut que se réjouir du résultat de cette négociation. Ce fut une opération ardue et grâce au travail accompli, le syndicat a réussi à obtenir des gains à la hauteur des attentes de la majorité de ses membres. Nous sommes fiers de l’appui que nous avons fourni pour la mener à bon terme. Il s’agit là d’une belle démonstration de l’efficacité de la solidarité régionale qui nous anime », ajoute Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie–CSN.
« La CSN est fière d’avoir soutenu le travail acharné des comités de négociation et de mobilisation d’un des plus vieux syndicats de Sorel-Tracy. Ça fait près de 75 ans que les travailleuses et les travailleurs de cette importante usine au Québec défendent leurs conditions de travail avec vigueur et rigueur. Au nom de la CSN, je salue votre tradition combative », conclut Caroline Senneville, présidente de la CSN.
Le Syndicat des ouvriers du fer et titane–CSN regroupe près de 900 travailleuses et travailleurs de Rio Tinto Fer et Titane à Sorel-Tracy.
La FIM–CSN regroupe plus de 25 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de quelque 320 syndicats et provenant de toutes les régions du Québec. Le CCM–CSN rassemble près de 35 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de plus de 225 syndicats provenant de toutes les fédérations de la CSN.
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.