Radio-Canada

Le SCRC déplore la disparition de la production interne

Le Syndicat des communications de Radio-Canada SCRRC (FNC-CSN) déplore la disparition de la dernière série dramatique encore produite à Radio-Canada et la quasi fin de la production interne dans le domaine des variétés.
« L’Auberge du chien noir disparaîtra de nos écrans à la fin de l’année. Pourtant, cette émission qui entame sa 15e année jouit encore d’une bonne popularité : entre 850 000 et 1 000 000 téléspectateurs. De plus, l’année sera amputée de six émissions, on en produira 20 plutôt que 26. Pour les artisans de Radio-Canada, ce sont quelque cinquante postes qui sont touchés. Une situation d’autant plus désolante que la direction ne fait aucun effort pour trouver de nouveaux projets afin de maintenir Radio-Canada en tant que producteur de contenu de qualité », dénonce la présidente du SCRC, Johanne Hémond.

En plus de la disparition de cette télésérie, Radio-Canada se tourne vers la maison de production privée Salvail & co pour coproduire l’émission estivale de Pénélope McQuade. Pour l’instant, le Syndicat des communications de Radio-Canada (SCRC) ignore quels seront les impacts pour ses membres.

« Alors que le plan du président directeur général, Hubert T. Lacroix, vise la fin de la production interne en 2020, à l’exception des nouvelles et des affaires publiques, déjà, à la fin de cette année, il ne restera plus que l’émission Entrée principale produite à Radio-Canada », poursuit Johanne Hémond.

Ainsi, la compétence reconnue et le savoir-faire de nos artisans sont sacrifiés au profit d’on ne sait quel objectif. Cette nouvelle survient après l’annonce, il y a quelques jours, de la volonté de Radio-Canada de vendre la Maison de Radio-Canada à Montréal. Il y a là une volonté claire de réduire Radio-Canada à sa plus simple expression. La direction poursuit son plan, alors que le budget du gouvernement fédéral n’est pas encore déposé. « N’est-il pas le temps que le gouvernement fédéral intervienne pour lancer un message clair sur l’avenir de notre seul diffuseur et producteur public national ? », conclut Johanne Hémond.

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