Du diesel dans les veines, de Serge Bouchard et Mark Fortier, publié chez Lux éditeur, a fait consensus parmi le jury du prix Pierre-Vadeboncœur. Le prix a été remis par Nathalie Arguin, secrétaire générale de la CSN, le mercredi 24 novembre en présence de Marie Vadeboncœur, conjointe de l’écrivain décédé en 2010.
Des mentions d’honneur ont été adressées à Ton pays sera mon pays, de Philippe Manevy, publié chez Leméac, et à Anne Panasuk pour AuAssAt, paru chez Edito. Le jury, présidé par Claudette Carbonneau, ex-présidente de la CSN, compte aussi Catherine Ladouceur, secrétaire générale du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie et professeure de littérature au Cégep de Sherbrooke, et Mathieu Bélisle, lauréat de l’an dernier.
Le prix Pierre-Vadeboncœur, constitué d’une bourse de 5000 $, a été créé en 2011 par la CSN pour souligner la mémoire de ce grand écrivain et syndicaliste, conseiller durant 25 ans à la centrale syndicale québécoise. Il est remis à l’auteur d’un essai qui s’est démarqué sur des questions économiques, sociales ou politiques.
La présidente du jury a souligné que l’essai primé portait la trace d’une « écriture à la fois incarnée, accessible, évocatrice et poétique ». « Nous avons aussi remarqué l’ambition du propos : la route devient un lieu existentiel, sociologique, philosophique et poétique », poursuit-elle.
Madame Carbonneau a également félicité Anne Panasuk pour avoir réussi à « nous faire entendre la voix presque encore inaudible des Premières Nations ». De l’essai de Philippe Manevy, elle a dit que « le jury a apprécié la beauté de l’écriture, qui laisse place à la réflexion et à l’émotion ».