Le Parti conservateur du Canada de Stephen Harper s’est encore une fois démarqué de ses adversaires, cette fois en état le seul parti à refuser de répondre au questionnaire envoyé par la Confédération des syndicats nationaux, une décision que la CSN juge irresponsable et irrespectueuse. Rappelons que la CSN avait interpellé les partis politiques en septembre sur plusieurs enjeux tels que l’environnement, la coopération internationale, l’emploi et les transferts aux provinces.
L’analyse des réponses des partis peut être consultée au https://www.csn.qc.ca/elxn42.
Le silence total des conservateurs
« Un gouvernement canadien aussi méprisant que celui de Stephen Harper, c’est difficile à trouver », dénonce Jacques Létourneau, président de la CSN. « Les politiciens ont un devoir moral de répondre aux préoccupations de l’électorat et de les informer de leur vision pour l’avenir de l’État. En refusant systématiquement de répondre aux questions des journalistes, de participer aux débats locaux, et d’entretenir des discussions avec les syndicats et les groupes sociaux, les conservateurs bafouent le principe même du processus démocratique. » L’avenir de l’État en péril Pour leur part, les bloquistes, les libéraux, les néo-démocrates et les verts ont démontré qu’au-delà de leurs différences, ils se rassemblent sur plusieurs points importants. Notamment sur leur volonté d’abroger les lois antisyndicales, de renforcer le système d’assurance-emploi, et de lancer une enquête sur les femmes autochtones disparues ou assassinées.
« La grande majorité des Québécois et des Canadiens ne partagent pas les valeurs du parti conservateur de Stephen Harper », rappelle M. Létourneau. « Le besoin de s’unir pour chasser le gouvernement de Stephen Harper du pouvoir se fait de plus en plus pressant. Le moment d’agir pour protéger l’environnement, les emplois et contrer les inégalités, c’est maintenant ou jamais. »