À quelques jours des élections générales au Québec, le Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches-CSN s’interroge sur le mutisme des candidates et des candidats des partis en lice devant l’avenir à long terme du chantier naval Davie, à Lévis.
Pourtant, le chantier Davie, qui a un impact majeur sur l’économie locale, régionale, voire même québécoise, possède les meilleures infrastructures au pays ainsi qu’une expertise de pointe et une main-d’œuvre qualifiée et dédiée au succès de l’entreprise.
Pourquoi alors ce silence ou ce manque d’engagement sur ce magnifique outil de développement ? Pourquoi des entreprises voisines du chantier Davie, comme Valero et Groupe Desgagnés, n’y font pas faire les travaux pour adapter les deux navires de type Panamax qu’ils viennent d’acquérir en co-entreprise pour ravitailler la raffinerie de Lévis ?
Que font les candidates et les candidats de la région de Lévis et du Québec métropolitain pour réclamer la juste part pour le Québec des faramineux contrats fédéraux de 30 milliards de dollars octroyés à la Colombie-Britannique et à la Nouvelle-Écosse ?
Toutes ces interrogations laissent le Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches – CSN et le Syndicat des travailleurs du chantier naval de Lauzon (CSN) perplexes face au manque de volonté politique des partis de faire de cette entreprise un fleuron de l’industrie maritime québécoise, seul grand chantier de classe internationale sur le Saint-Laurent.
Le 17 mars, la CSN adoptait une politique Pour la relance de l’industrie navale au Québec contenant une série de recommandations s’adressant au gouvernement fédéral, mais aussi au gouvernement du Québec à qui il était demandé de l’inclure dans sa politique industrielle. En conférence de presse, les candidates et les candidats des différentes formations politiques ont été interpellés à ce sujet.