COVID-19

Transport médical : Le gouvernement doit agir

Le gouvernement doit faire son devoir et octroyer les sommes nécessaires afin que le personnel œuvrant en transport médical bénéficie d’une prime COVID-19 de 4 $ l’heure. C’est le message lancé aujourd’hui par le Syndicat des employé-es de transport médical de la Capitale Nationale (SETMCN–CSN) et le Syndicat des employé-es de transport médical Cœur-du-Québec (SETMCDQ–CSN), qui représentent plus de 90 chauffeurs-accompagnateurs. Ceux-ci unissent leur voix à celle de leur employeur, Transport médical de la Capitale-Nationale, dont les demandes en ce sens au ministère de la Santé et des Services sociaux sont demeurées lettre morte. 

 « Le niveau de stress des chauffeurs-accompagnateurs, occasionné par la COVID-19, est de plus en plus élevé. Tous les jours, nos membres transportent des personnes vulnérables, qui subissent des traitements contre le cancer, d’hémodialyse ou des coronarographies, à titre d’exemple. Nous sommes en contact avec des résidents des centres d’hébergement privés, des usagers des hôpitaux et des CHSLD. Les risques de contracter le coronavirus sont très élevés », explique Pierre Labrecque, président du SETMCN–CSN.

 « Nous ne sommes pas seulement des chauffeurs, mais aussi des accompagnateurs qui doivent rassurer les patients à propos de leurs inquiétudes face à la pandémie et des dangers qui l’accompagnent », relate pour sa part le président du SETMCDQ–CSN, Michel Guillemette. « Nous ne sommes pas à l’emploi direct des différents CISSS et CIUSSS que nous desservons. C’est pourquoi, depuis mars 2020, nous exigeons une prime de 4 $ l’heure, car comme pour les paramédics, les primes versées aux travailleuses et aux travailleurs du secteur public ne s’appliquent pas à nous.  »

 Depuis maintenant neuf mois, le gouvernement se traîne les pieds dans ce dossier. « Alors que le Québec est frappé de plein fouet par une deuxième vague de COVID-19, le gouvernement doit y mettre du sien et reconnaître que les chauffeurs-accompagnateurs mettent leur santé en péril pour effectuer un travail qui est considéré comme un service essentiel par le gouvernement », concluent les deux présidents.

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