Les 400 000 travailleuses et travailleurs du Front commun seront en grève nationale le 9 décembre prochain afin de dénouer les nombreuses impasses qui persistent aux différentes tables de négociation du secteur public.
« Après avoir exercé trois journées de grève tournante, après avoir déposé une contre-proposition au Conseil du trésor et après avoir annoncé le report de nos journées de grève afin de laisser toute la place à la négociation, bien sûr que le ton a changé aux tables de négociation. Pour la première fois en un an, le gouvernement s’est mis en mode de négociation. Toutefois, des blocages importants subsistent, notamment aux tables sectorielles et sur les enjeux des hausses de salaire et du régime de retraite. Les négociations ne doivent pas seulement s’intensifier, elles doivent mener à des réponses concrètes aux demandes que nous avons déposées et, ultimement, à une convention signée. Nous l’avions dit, si le gouvernement ne comprend pas le message, le report de notre grève pourrait être de courte durée. Nous enverrons ainsi nos avis de grève au cours de la journée de demain. Nous poursuivons la négociation de bonne foi mais si aucun progrès tangible n’est observé à l’ensemble de nos tables, nous serons en grève le 9 décembre prochain. Et il nous restera encore deux jours de grève en poche si le gouvernement continue de faire la sourde oreille », ont déclaré les porte-parole du Front commun, Daniel Boyer (FTQ), Francine Lévesque (CSN) et Louise Chabot (SISP).
Cette quatrième journée de grève du Front commun sera faite par des enseignants, des infirmières, des professionnels, des techniciens, du personnel de soutien et administratif, des ouvriers et des fonctionnaires dans l’ensemble des établissements des réseaux de la santé et des services sociaux, des commissions scolaires, des cégeps, des organismes gouvernementaux et de la fonction publique.